Pour les frères Barbarin, le vin se fait à la vigne et dans le respect du terroir. Ceci implique une politique « raisonnable » de traitements sanitaires et des choix d’amendements qui visent à « nourrir » le terroir avec de la matière organique végétale naturelle à dégradation lente. La plante régule alors d’elle-même son alimentation et accroît sa résistance aux aléas climatiques et sanitaires. Les sols sont travaillés au rythme des saisons pour mieux les aérer, améliorer leur comportement hydrique et offrir à la vigne santé et équilibre. Ainsi de belles baies, fermes et fruitées, rentrent elles aux chais pour que le savoir-faire vigneron fasse son oeuvre. Là est le paradoxe du métier de vigneron : le vin reflète-t-il les qualités du terroir ou la technicité du vigneron de métier ? C’est un équilibre. La nature apporte le fruit mais il faut aussi le travailler, tandis que la maîtrise technique est essentielle mais ne peut s’exprimer que si les cuves ont déjà une personnalité. De la vigne aux chais, l’ensemble des gestes vignerons doit se trouver en harmonie pour que le résultat dans la bouteille soit digne de porter les marques de Château Biston-Brillette et de Château Biston.