de la terre & des hommes
Parce que nous ne sommes qu’un court moment dans l’histoire, il nous appartient de considérer la terre comme un trésor que nous devons faire fructifier avant de le transmettre.
Du cru de Biston au Château Biston-Brillette
C’est un Parisien qui a créé en 1835 l’entité Biston-Brillette et ce sont nos parents qui l’ont reconstituée après quelques péripéties. À l’époque, le lieu-dit Brillette était devenu célèbre grâce à la création du Château Brillette par la famille Dupérier de Larsan, dont l’ode, funèbre signée par Malherbe, «Consolation à Dupérier», fut un best-seller d’époque. En 1878, le Château Biston-Brillette passe aux mains d’Ulysse Daurat qui affronte la redoutable crise des maladies, Oïdium et Phylloxera et ses conséquences.
Quand en 1936 la famille Lagarde fait acquisition de Biston-Brillette, la propriété est morcelée, mais elle rachète les titres de Château Biston-Brillette et de Château Biston, ainsi que cinq hectares de vignes attachées à l’histoire du domaine. Vingt-cinq ans plus tard, Christiane Lagarde épouse Michel Barbarin et nous y voilà. En fait, nos parents sont partis d’une poignée d’hectares. Leur vignoble s’étendra de 10 hectares en 1970 à 20 hectares en 2000, avant de nous le transmettre.
Jean-Paul est titulaire d’un BTA d’œnologie de la Faculté de Montpellier et les a rejoints en 1985. Et moi, Serge, après une expérience professionnelle dans l’industrie, j’ai cédé à l’appel de la vigne et réintégré le giron familial en 1986.
Durant cette période, riche en beaux millésimes, on a modernisé les chais, les vinifications ont gagné en précision et les vins de Château Biston-Brillette ont trouvé leur place dans la grande restauration et chez les meilleurs cavistes. Parallèlement, nous avons établi un lien de fidélité avec une clientèle d’amateurs éprise de « vins d’auteur » et friande d’un contact direct avec des vignerons qui ont le sens de l’accueil. La vente directe constitue l’essentiel de notre activité et nous avons été des précurseurs en la matière.
Aujourd’hui, nous avons intégré les préoccupations environnementales à nos modes de culture et porté le domaine familial à 26 hectares. Cette superficie nous permet de continuer à travailler en famille. Guillaume, fils de Jean-Paul, après un BTSA au Lycée Viticole de Blanquefort a rejoint l’équipe depuis juin 2017. La quatrième génération de vignerons est en marche.
de la terre & des hommes
Parce que nous ne sommes qu’un court moment dans l’histoire, il nous appartient de considérer la terre comme un trésor que nous devons faire fructifier avant de le transmettre.
Du cru de Biston au Château Biston-Brillette
C’est un Parisien qui a créé en 1835 l’entité Biston-Brillette et ce sont nos parents qui l’ont reconstituée après quelques péripéties. À l’époque, le lieu-dit Brillette était devenu célèbre grâce à la création du Château Brillette par la famille Dupérier de Larsan, dont l’ode funèbre signée par Malherbe, «Consolation à Dupérier», fut un best-seller d’époque. En 1878 le Château Biston-Brillette passe aux mains d’Ulysse Daurat qui affronte la redoutable Crise des Maladies. Oïdium et Phylloxera et ses conséquences.
Quand en 1936 la famille Lagarde fait acquisition de Biston-Brillette, la propriété est morcelée, mais elle rachète les titres de Château Biston-Brillette et de Château Biston, ainsi que cinq hectares de vignes attachées à l’histoire du domaine. Vingt-cinq ans plus tard, Christiane Lagarde épouse Michel Barbarin et nous y voilà. En fait, nos parents sont partis d’une poignée d’hectares. Leur vignoble s’étendra de 10 hectares en 1970 à 20 hectares en 2000, avant de nous le transmettre.
Jean-Paul est titulaire d’un BTA d’œnologie de la Faculté de Montpellier et les a rejoints en 1985. Et moi, Serge, après une expérience professionnelle dans l’industrie, j’ai cédé à l’appel de la vigne et réintégré le giron familial en 1986.
Durant cette période, riche en beaux millésimes, on a modernisé les chais, les vinifications ont gagné en précision et les vins de Château Biston-Brillette ont trouvé leur place dans la grande restauration et chez les meilleurs cavistes. Parallèlement, nous avons établi un lien de fidélité avec une clientèle d’amateurs éprise de « vins d’auteur » et friande d’un contact direct avec des vignerons qui ont le sens de l’accueil. La vente directe constitue l’essentiel de notre activité et nous avons été des précurseurs en la matière.
Aujourd’hui, nous avons intégré les préoccupations environnementales à nos modes de culture et porté le domaine familial à 26 hectares. Cette superficie nous permet de continuer à travailler en famille. Guillaume, fils de Jean-Paul, après un BTSA au Lycée Viticole de Blanquefort a rejoint l’équipe depuis juin 2017. La quatrième génération de vignerons est en marche.
de la vigne & des hommes
Ce n’est pas nous qui apprenons la vigne, à vivre. C’est la vigne qui nous apprend à vivre avec elle.
L’Appellation Moulis se définit par les dépôts de graves garonnaises déposées en croupes larges de façon perpendiculaire à l’estuaire. Ces dépôts ont varié avec le lit du fleuve dans ses différents états au quaternaire. Ces graves reposent donc sur différents sous-sols et demandent une approche différente et la plantation parcellaire de cépages adaptés.
Deux grands secteurs assez homogènes composent la propriété. La croupe de Guitignan et celle du « Petit Poujeaux » qui était resté terre d’élevage. Ce détail n’est pas anodin. À cette époque, les terroirs destinés à l’élevage étaient des sols vivants, enrichis naturellement. C’est en jouant sur une palette de sols entre graves et terres plus riches que nous avons créé l’identité spécifique du château Biston-Brillette. C’est la mise en place de ce beau terroir mosaïque qui nous permet de produire un vin fidèle à nos personnalités. Un vin signature.
Si l’on étudie de quoi le médoc était planté au XIXe on s’aperçoit que c’était loin d’être un terroir monocèpage ! Nous avons donc pris en compte divers éléments environnementaux pour décider de planter les cépages appropriés aux parcelles, estimé les densités de plantation, optimisé l’orientation des rangs, les choix des portes-greffes et des cépages qui leur sont associés. C’est la répartition Cabernet Sauvignon-Merlot-Petit Verdot aux endroits qui vont bien qui confère sa personnalité au Château Biston Brillette.
de la vigne & des hommes
Ce n’est pas nous qui apprenons la vigne, à vivre. C’est la vigne qui nous apprend à vivre avec elle.
L’Appellation Moulis se définit par les dépôts de Graves Garonnaises déposées en croupes larges de façon perpendiculaire à l’estuaire. Ces dépôts ont varié avec le lit du fleuve dans ses différents états au quaternaire. Ces graves reposent donc sur différents sous-sols et demandent une approche différente et la plantation parcellaire de cépages adaptés.
Deux grands secteurs assez homogènes composent la propriété. La croupe de Guitignan et celle du « Petit Poujeaux » qui était resté terre d’élevage. Ce détail n’est pas anodin. À cette époque, les terroirs destinés à l’élevage étaient des sols vivants, enrichis naturellement. C’est en jouant sur une palette de sols entre graves et terres plus riches que nous avons créé l’identité spécifique du château Biston-Brillette. C’est la mise en place de ce beau terroir mosaïque qui nous permet de produire un vin fidèle à nos personnalités. Un vin signature.
Si l’on étudie de quoi le médoc était planté au XIXe on s’aperçoit que c’était loin d’être un terroir monocèpage ! Nous avons donc pris en compte divers éléments environnementaux pour décider de planter les cépages appropriés aux parcelles, estimé les densités de plantation, optimisé l’orientation des rangs, les choix des portes-greffes et des cépages qui leur sont associés. C’est la répartition Cabernet Sauvignon-Merlot-Petit Verdot aux endroits qui vont bien qui confère sa personnalité au Château Biston Brillette.
des hommes & des devoirs
Nous sommes les héritiers d’un savoir-faire ancestral qui depuis dix mille ans a traversé les continents et les hommes.
Biston-Brillette signifie peu de choses si on ne le rattache à ce qui le précède. C’est dans un mouvement lent que nous écrivons notre propre histoire de vignerons. Nous nous méfions du chant des sirènes et avançons à pas comptés, comme tous les paysans. C’est pourquoi nous n’avons jamais trop bousculé la vigne, bien au contraire. Cette sensibilité mesurée nous permet d’aborder la période actuelle avec un peu de sérénité.
Nos préoccupations tournent autour de l’environnement, du réchauffement climatique et des intrants, pour certains avant même que ces sujets ne deviennent passionnés. D’ailleurs s’il faut chercher des repères, une partie de nos vignes est située à proximité de la zone Natura 2000.
Nous utilisons une fertilisation organique et organominérale appropriée, enherbons les rangs, désherbons mécaniquement sous pied, replantons des haies en bordure de parcelles, on ne va pas tout énumérer. C’est parfois un peu trop technique pour être glamour !
Disons qu’à chaque étape, que ce soit à la vigne ou au chai, une réflexion globale est engagée autour de ces grands axes et que nous avançons tous les ans dans les bonnes directions. Dans une propriété familiale, il est impossible de tout remettre en question du jour au lendemain. Mais disons que, tous les ans, nous apportons à toutes les étapes des améliorations qui vont dans le bon sens.
des hommes & des devoirs
Nous sommes les héritiers d’un savoir-faire ancestral qui depuis dix mille ans a traversé les continents et les hommes.
Biston-Brillette signifie peu de choses si on ne le rattache à ce qui le précède. C’est dans un mouvement lent que nous écrivons notre propre histoire de vignerons. Nous nous méfions du chant des sirènes et avançons à pas comptés, comme tous les paysans. C’est pourquoi nous n’avons jamais trop bousculé la vigne, bien au contraire. Cette sensibilité mesurée nous permet d’aborder la période actuelle avec un peu de sérénité.
Nos préoccupations tournent autour de l’environnement, du réchauffement climatique et des intrants, pour certains avant même que ces sujets ne deviennent passionnés. D’ailleurs s’il faut chercher des repères, une partie de nos vignes est située à proximité de la zone Natura 2000.
Nous utilisons une fertilisation organique et organominérale appropriée, enherbons les rangs, désherbons mécaniquement sous pied, replantons des haies en bordure de parcelles, on ne va pas tout énumérer. C’est parfois un peu trop technique pour être glamour !
Disons qu’à chaque étape, que ce soit à la vigne ou au chai, une réflexion globale est engagée autour de ces grands axes et que nous avançons tous les ans dans les bonnes directions. Dans une propriété familiale, il est impossible de tout remettre en question du jour au lendemain. Mais disons que tous les ans nous apportons à toutes les étapes des améliorations qui vont dans le bon sens.
du vin & des hommes
Il est vain de demander à la vigne de nous donner des vins sans âme. Nous nous efforçons à chaque récolte d’exprimer ce qu’elle peut nous donner de mieux et c’est déjà pas mal.
Il n’est pas inutile de rappeler que la conduite d’un domaine comme le nôtre est dans le fond artisanale, soumise pour autant à trop d’aléas pour que la part du hasard soit réduite à la portion congrue. On fait avec ces aléas et on essaye de limiter leur impact. Nous nous protégeons par exemple des épisodes de gel tardifs, qui deviennent de plus en plus fréquents, avec un système d’aspersion d’eau.
Disons qu’on récolte ce qu’on sème et qu’on doit faire avec la nature. La vigilance est permanente, nous sommes sur le pont au quotidien. L’observation et l’expérience nous guident pour mener à terme chaque récolte dans les meilleures conditions, et, c’est parfois compliqué. Dans la mesure du possible on vendange au bon moment et grâce à notre machine, très rapidement. On connaît nos parcelles nous les suivons depuis de nombreuses années. Nous avons le recul nécessaire pour prendre les décisions qui s’imposent, l’objectif étant d’aller chercher au maximum la maturité phénolique des fruits.
Les installations de vinification sont proches des vignes la récolte arrive très rapidement au cuvier. Après égrappage suivi d’un pré-tri manuel pour éliminer les débris végétaux, les baies passent par la trieuse optique qui élimine des raisins les moins mûrs. La vendange est ensuite dirigée vers les cuves affectées au suivi parcellaire.
Le cuvier, moderne et fonctionnel permet une vinification précise, en fonction des terroirs, des cépages et de la maturité. Cette étape est à la fois technique et c’est en même temps beaucoup de feeling parce qu’aucun millésime pris dans son ensemble ne ressemble au millésime précédent. Au bout du compte, on obtient un vin, le nôtre , qu’on a envie de partager pour trinquer avec les clients et amis. Un vin classique, joyeux, avenant, pas snob, qui tient la comparaison avec ses illustres voisins et demeure un excellent ambassadeur du domaine et de l’appellation.
du vin & des hommes
Il est vain de demander à la vigne de nous donner des vins sans âme. Nous nous efforçons à chaque récolte d’exprimer ce qu’elle peut nous donner de mieux et c’est déjà pas mal.
Il n’est pas inutile de rappeler que la conduite d’un domaine comme le nôtre est dans le fond artisanale, soumise pour autant à trop d’aléas pour que la part du hasard soit réduite à la portion congrue. On fait avec ces aléas et on essaye de limiter leur impact. Nous nous protégeons par exemple des épisodes de gel tardifs, qui deviennent de plus en plus fréquents, avec un système d’aspersion d’eau.
Disons qu’on récolte ce qu’on sème et qu’on doit faire avec la nature. La vigilance est permanente, nous sommes sur le pont au quotidien. L’observation et l’expérience nous guident pour mener à terme chaque récolte dans les meilleures conditions, et, c’est parfois compliqué. Dans la mesure du possible on vendange au bon moment et grâce à notre machine, très rapidement. On connaît nos parcelles nous les suivons depuis de nombreuses années. Nous avons le recul nécessaire pour prendre les décisions qui s’imposent, l’objectif étant d’aller chercher au maximum la maturité phénolique des fruits.
Les installations de vinification sont proches des vignes la récolte arrive très rapidement au cuvier. Après égrappage suivi d’un pré-tri manuel pour éliminer les débris végétaux, les baies passent par la trieuse optique qui élimine des raisins les moins mûrs. La vendange est ensuite dirigée vers les cuves affectées au suivi parcellaire.
Le cuvier, moderne et fonctionnel permet une vinification précise, en fonction des terroirs, des cépages et de la maturité. Cette étape est à la fois technique et c’est en même temps beaucoup de feeling parce qu’aucun millésime pris dans son ensemble ne ressemble au millésime précédent. Au bout du compte, on obtient un vin, le nôtre , qu’on a envie de partager pour triquer avec les clients et amis. Un vin classique, joyeux, avenant, pas snob, qui tient la comparaison avec ses illustres voisins et demeure un excellent ambassadeur du domaine et de l’appellation.
MENTION
CRU BOURGEOIS SUPÉRIEUR
Château Biston-Brillette a été classé Cru Bourgeois Supérieur de Médoc en février 2020. L’origine de la mention Cru Bourgeois remonte à plusieurs siècles, elle fait partie du paysage historique du vignoble Bordelais. Le classement est pyramidal, composé de trois niveaux d’exigence : Cru Bourgeois, Cru Bourgeois Supérieur, Cru Bourgeois Exceptionnel.
CHÂTEAU BISTON-BRILLETTE
UN VIN DE CARACTÈRE
La «signature» du terroir du Château Biston-Brillette à Moulis repose sur l’équilibre entre les terroirs de graves et les terroirs argilo-calcaires. La finesse et l’élégance des vins pour les graves, la force et la couleur pour les vins issus des sols argilo-calcaires, se marient pour offrir au Château Biston-Brillette sa typicité particulière.
Nos Vins
Aujourd’hui la propriété compte 26 hectares de vignes en appellation Moulis d’une moyenne d’âge de 20 ans, cultivés sur des terroirs graveleux et argilo calcaires, avec un encépagement constitué de 50% cabernet sauvignon et 50% merlot. Depuis quelques années, les chais ne cessent de se doter d’installations modernes et fonctionnelles qui permettent une expression de plus en plus précise du terroir et confèrent aux vins Château Biston-Brillette et Château Biston un style franc, racé, moderne et complet.
Notre famille
Partis donc d’une poignée d’hectares, Christiane et Michel Barbarin vont poser les bases du développement de la production viticole, relayés par leurs enfants, Serge et Jean-Paul. Lorsque viennent les vendanges, famille et amis se retrouvent, notamment Juliette et Mathilde, les filles de Serge et Jean-Paul. Guillaume, fils de Jean-Paul, après un BTSA au Lycée Viticole de Blanquefort a rejoint l’équipe des deux frères depuis juin 2017. La quatrième génération de vignerons est en marche.
CHÂTEAU BISTON-BRILLETTE
UN VIN DE CARACTÈRE
La «signature» du terroir du Château Biston-Brillette à Moulis repose sur l’équilibre entre les terroirs de graves et les terroirs argilo-calcaires. La finesse et l’élégance des vins pour les graves, la force et la couleur pour les vins issus des sols argilo-calcaires, se marient pour offrir au Château Biston-Brillette sa typicité particulière.
Nos Vins
Aujourd’hui la propriété compte 26 hectares de vignes en appellation Moulis d’une moyenne d’âge de 20 ans, cultivés sur des terroirs graveleux et argilo calcaires, avec un encépagement constitué de 50% cabernet sauvignon et 50% merlot. Depuis quelques années, les chais ne cessent de se doter d’installations modernes et fonctionnelles qui permettent une expression de plus en plus précise du terroir et confèrent aux vins Château Biston-Brillette et Château Biston un style franc, racé, moderne et complet.
Notre famille
Partis donc d’une poignée d’hectares, Christiane et Michel Barbarin vont poser les bases du développement de la production viticole, relayés par leurs enfants, Serge et Jean-Paul. Lorsque viennent les vendanges, famille et amis se retrouvent, notamment Juliette et Mathilde, les filles de Serge et Jean-Paul. Guillaume, fils de Jean-Paul, après un BTSA au Lycée Viticole de Blanquefort a rejoint l’équipe des deux frères depuis juin 2017. La quatrième génération de vignerons est en marche.
DÉMARCHE QUALITÉ
Nous nous sommes engagés dans la démarche HVE (Haute Valeur Environnementale) en 2015, démarche à l’issue de laquelle nous avons obtenu la certification HVE3.
Conscients des enjeux environnementaux liés à notre activité, nous avons sollicité une adhésion à la démarche SME initiée par le CIVB en 2016.